L’aube d’une ére nouvelle

Après le long abbatiat de Mère Marie-Anatole, celui de Mère MARIE-AGNÈS commence en 1950. C’est l’aube d’une ère nouvelle où la rapide évolution sociale va amener de profondes transformations dans tous les domaines.

Un certain nombre d’événements marque cette période :

• l’établissement d’une Fédération sur l’appel de Pie XII. Plusieurs monastères : Pradines, La Rochette, Jouarre, Maumont, Chantelle, ayant des liens d’origine et déjà une certaine unité d’esprit et de cœur, sont amenés ainsi à s’entraider plus fortement grâce à ces nouveaux liens juridiques ;
• l’agrandissement de notre clos par quelques arpents de terre, prés et bois qui longeaient notre mur jusqu’en haut de la colline;
• en 1955, la restauration de la chapelle, grande joie pour nous. Nous la retrouvons toute renouvelée dans l’harmonie de ses lignes que défigurait jusque-là un malheureux mur de séparation. Un autel de pierre massive remplace l’ancien et nous pouvons maintenant le faire consacrer par Mgr Dupuy, évêque auxiliaire de Lyon, dans une belle et émouvante cérémonie.

L’année 1955 est marquée encore par l’émission des vœux solennels qui avaient été supprimés à la Révolution événement important, mais tout intérieur.

Et pendant tout ce temps le travail commercial se développe de façon continue : l’imagerie se double d’un atelier de céramique, un travail de polycopie s’amorce qui va prendre de l’extension avec l’imprimerie des images et des textes.