Historique de l’Abbaye de La Rochette

Le souffle de l’esprit

Enfin arrivent des jeunes, et, en 1831, sept ans après, la Communauté compte plusieurs anciennes vers le Seigneur. Il y a huit novices : c’est un grand espoir.

La discipline, l’austérité, et même la sévérité sont la marque du noviciat de cette époque. Il est dit que la Mère Maîtresse applique sans ménagement à ses novices les méthodes énergiques des Pères du désert.

Le résultat vient, inattendu ; ces jeunes au cœur généreux et à la formation virile sont prêtes pour une nouvelle étape. Elles tournent leurs regards vers Pradines avec qui s’étaient nouées des relations amicales. Elles connaissent la réalisation de Mme de Bavoz qui a délibérément opté pour une observance très stricte:
les Vigiles au milieu de la nuit, le jeûne pendant la moitié de l’année, l’abstinence perpétuelle. Elles tendent vers cette austérité comme vers un idéal.

Le souffle de l’Esprit avait réuni quelques anciennes religieuses pour les amener à reprendre leur vie monastique. Maintenant ce même souffle pénètre le cœur des jeunes à qui il imprime un élan imprévu.