La Rochette : une maison bâtie sur le roc

La pierre de fondation ?

Entrée à l’abbaye Saint-André-Le-Haut, fondée au Vème siècle à Vienne, Suzanne du Peloux, moniale de l’ordre de Saint Benoit, en est chassée par la Révolution et vit dans la clandestinité pendant La Terreur. Dès que renait l’espoir, Suzanne se met à l’œuvre et regroupe d’autres moniales expulsées de divers monastères. Elles seront 7, désireuses de reprendre la vie claustrale.

En 1824, elles acquièrent au nord de Lyon en bordure de Saône une maison située à flanc de coteau sur une petite roche, d’où son nom : Maison de La Rochette. Les fondatrices s’y installent d’une façon précaire, et malgré leur âge, reprennent la vie monastique selon la règle de saint Benoit.

Au XXème siècle, les aléas de l’histoire modifient les conditions de vie de la Communauté. Vient le jour où il lui faut changer de lieu. Quittant la banlieue lyonnaise, La Rochette s’implante en un paisible village de l’avant-pays savoyard, Belmont-Tramonet, et s’y installe à la Pentecôte 1970.

L’année 1972 voit l’achèvement du chantier avec l’Église abbatiale, cœur du Monastère. Fidèle à son origine, la Communauté garde son nom de famille « La Rochette » et l’héritage spirituel inscrit dans sa devise.

PETRA AUTEM ERAT CHRISTUS

Devise de la Communauté

Devise de la Communauté inscrite dans la pierre

Le rocher, c’est le Christ

Vous pouvez retrouver et contempler cette pierre dans la boutique monastique. Elle est scellée dans le mur de gauche en y franchissant le seuil.