L’hospitalité

Le sens de la vie

belmont-ciel-crepusculeL’hospitalité monastique est l’aspect le plus visible sans doute du rôle de la communauté monastique dans le monde et dans l’Église.

L’hospitalité monastique offre des réponses providentielles aux attentes de nombre de femmes et d’hommes d’aujourd’hui qui sont en recherche de lieux où ils peuvent rencontrer Dieu et où ils soient portés par une atmosphère de prière.

Depuis notre enracinement sur la commune de Belmont-Tramonet en 1972 , beaucoup de visiteurs sont venus frapper à la porte de notre abbaye. Un grand nombre n’hésite pas à revenir car tous sont attirés par la beauté de l’office liturgique et la ferveur attachante de la communauté.

 

L’hospitalité monastique que nous pratiquons aide profondément beaucoup de femmes et d’hommes qui cherchent en Dieu le sens de la vie, la leur. Ils sont en quête des chemins de la prière  et visent à approfondir leur adhésion de foi.

La mission spécifique de la moniale

Notre établissement, comme tout monastère, doit demeurer un lieu de paix et d’intériorité et c’est dans ce cadre monastique que le rôle particulier de la moniale prend tout son sens.

S.S. Jean Paul II s’est exprimé à Sâo Paolo en ces termes reconnaissants:

Votre vie contemplative est absolument vitale pour l’Église et pour l’humanité. Dans cette certitude, vivez dans la joie et la radicalité de votre condition absolument originale: l’amour exclusif du Seigneur et, en Lui, l’amour de tous vos frères en l’humanité. En appliquant votre capacité d’aimer à l’adoration et à la prière, votre propre existence crie silencieusement la primauté de Dieu, atteste la dimension transcendante de la personne humaine et conduit les hommes , les femmes et les jeunes à s’interroger sur le sens de la vie.

 

Extrait de la règle de Saint Benoit

La règle de Saint Benoit

« Tous les hôtes qui arrivent seront reçus comme le Christ ». Ainsi le premier venu qui se présente au monastère incarne le visage du Seigneur. Comment en effet aimer Jésus que nous ne voyons pas si nous n’aimons pas le frère qui frappe à notre porte ?
Dans la grande tradition des peuples du Proche et Moyen Orient, Benoît nous invite à une spiritualité de l’hospitalité : prendre soin de l’autre comme nous prenons soin de Dieu. L’autre, mon prochain, c’est d’abord le faible, le pauvre, celui qui mendie un peu d’attention et de tendresse. Il est le chemin qui nous ouvre à l’amour d’un Dieu sans défense, infiniment vulnérable. « En vérité, je vous le dis, dans la mesure où vous l’aurez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.»

chapitre 53 de la règle, Saint Benoît