L’amour envers les pauvres
retraites spirituelles
L’exhortation du pape Léon Dilexi te – Je t’ai aimé – souligne le lien étroit qui existe entre l’amour du Christ et son appel pour nous, à être proches des pauvres. La centralité de l’amour pour les pauvres est, en effet, au cœur même de l’Évangile : « l’affection envers le Seigneur s’unit à celle envers les pauvres. » (n° 5)
L’amour des pauvres n’est pas une « voie facultative », mais représente « le critère du vrai culte ». En vertu de ce lien, chaque baptisé est appelé à s’engager concrètement pour la défense et la promotion des plus faibles : « Il incombe donc à tous les membres du Peuple de Dieu de faire entendre, même de différentes manières, une voix qui réveille, qui dénonce, qui s’expose même au risque de passer pour des “idiots”. » (n° 97)
Chaque retraite est rythmée par :
- des temps de prière personnelle en prenant appui sur des textes bibliques ;
- les offices avec la communauté des bénédictines ;
- des éclairages à partir de l’exhortation Dilexi te du pape Léon ;
- des échanges pour s’aider mutuellement à répondre concrètement, chacun à sa mesure, à l’appel à s’engager auprès des plus faibles.
Ces retraites sont indépendantes.
L’animation est assurée par la communauté des bénédictines.
3 jours
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Jésus, Messie pauvre et humble
dimanche 28 décembre – jeudi 1er janvier 2026 (14 h)
Dans son exhortation le pape Léon nous invite à contempler la pauvreté et la précarité de Jésus, signe de son lien avec son Père (cf n° 20). Toute la vie de Jésus nous révèle un Messie pauvre, il se présente à nous comme le Messie des pauvres et pour les pauvres. L’existence de Jésus, c’est d’abord sa naissance dans la pauvreté que nous contemplerons plus particulièrement durant cette retraite.
C’est ainsi que notre cœur se convertira pour que nous nous rendions plus proche des pauvres et reconnaissions en eux le visage du Christ. La proximité avec ceux qui n’ont ni pouvoir ni grandeur est une manière fondamentale de reconnaître la présence de Dieu dans notre histoire.
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1 journée
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Convertir notre aumône envers les pauvres
samedi 7 mars 2026 (9 h – 18 h)
Sans doute la pratique de l’aumône n’a pas bonne réputation aujourd’hui, mais le pape Léon nous invite à nous réapproprier cette pratique et à la vivre avec une conversion du cœur.
Tout en reconnaissant qu’elle ne sera pas la solution à la pauvreté dans le monde, nous n’avons pas à renoncer à vivre l’aumône car il vaut toujours mieux faire quelque chose que ne rien faire. Ainsi, l’aumône permet de ne pas rester dans le monde des idées, et représente un moment authentique de rencontre et d’identification à la condition d’autrui».
Et le pape d’ajouter : « Dans tous les cas, cela touchera notre cœur. » (n° 119).
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2 jours
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Accueillir le pauvre comme le Christ
samedi 18 avril (9 h) (*) – dimanche 19 avril 2026 (16 h)
« On reçoit les pauvres et les étrangers avec le plus grand soin et la plus grande attention. En effet, c’est surtout à travers eux qu’on reçoit le Christ. » (Règle de Saint Benoît, n° 53)
Rappelant la place prépondérante de l’accueil des pauvres et des pèlerins, le pape Léon affirme : « L’hospitalité monastique bénédictine reste encore aujourd’hui le signe d’une Église qui ouvre ses portes, qui accueille sans demander, qui guérit sans rien exiger en retour. » (Dilexi te n° 55)
À l’école de Saint Benoît nous sommes interrogés sur cette dimension de l’accueil du pauvre et du petit, personnellement et en communauté.
(*) possibilité d’arriver la veille au soir