A l’école de « l’année liturgique de Dom Guéranger »
En 1845, est élue la seconde Abbesse, Mère SAINT-MICHEL.Celle-ci va marquer de sa forte personnalité la vie du monastère pendant ses 36 ans d’abbatiat et, tout en continuant l’œuvre déjà bien commencée, elle va lui donner une vitalité magnifique.
Mère Saint-Michel, tout d’abord, imprime à l’office divin une impulsion nouvelle. Par ses rapports avec Solesmes et avec Dom Guéranger lui-même, elle travaille à lui donner toute sa place, tant par le chant que par l’approfondissement intérieur à l’école de « l’année liturgique de Dom Guéranger ».
Bientôt apparaissent les fondements de ce qui deviendra la Maison Saint-Benoît. Sœur Alexis, qui fait œuvre sociale et apostolique dans le quartier, en recueillant les enfants abandonnés à eux-mêmes, acquiert, pour quarante sous, avec l’approbation de son Abbesse, une petite maison inhabitée, tout près de l’Abbaye. Peu à peu, la maison se développe et deviendra par la suite orphelinat, école, hospice de vieillards.
La maison Saint-Benoît, que nous garderons jusqu’au transfert, sera en même temps une bénédiction au moment des expulsions et un handicap pour la vie régulière.